Prom’Classique 2015 : promesse tenue !

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Agée seulement de seize ans la course qui se déroule sur la promenade des anglais à Nice a tenue toutes ses promesses. Un parcours rapide, bordé par les palmiers et la mer sous un soleil de carte postale qui en ce mois de janvier paraissait irréel. Lire la suite

Kiprun comp 2014

Kiprun Comp 2014

Il n’y a pas à dire, quel chemin parcouru depuis la création de Kalenji ? A l’origine, vous achetiez des chaussures Décathlon pour le prix. Aujourd’hui elles rivalisent avec les plus grandes et toujours à petits prix. Test de la Kiprun Comp 2014.

J’ai découvert la Kiprun à l’occasion du marathon de Paris 2013 par le biais des performances de Benjamin Malaty et Julien Bartoli. Rappelons que Benjamin signe un chrono de 2h 12’ et remporte la première place française. J’ai donc voulu moi aussi essayé ces chaussures de compétition. Je les aurais tester sur pistes, sur routes et en compétitions jusqu’au semi marathon. Je ne suis pas sûr qu’elles supporteraient la distance du marathon offrant, à mon goût, trop peu d’amorti pour une telle distance pour un coureur lambda.

Janvier, arrive la version 2014
Voilà la dernière version, toute jaune fluo. Son look est agressif, l’on sent tout de suite qu’elle est là pour en découdre. Elle ne pèse que 205 gr et son amorti a été amélioré de près de 15%. L’avant du pied n’a pas été oublié car il reçoit également un insert en EVA pour plus d’amortie. Le drop de la version 2014 a été réduit à 10 mm contre 12 mm pour l’ancienne version.

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Semi-Marathon de Paris 2014

Je me sens immédiatement bien avec cette chaussure, pas besoin de temps d’adaptation. La tige est souple et épouse parfaitement le pied. Par contre toujours le même défaut que sa sœur, le manque de tenue au niveau du talon. J’aime bien que le pied soit guidé et maintenu, or il y a un léger flottement à ce niveau là. Rien de bien méchant, je vous rassure.

Côté look
Avec les Kiprun vous ne passez pas inaperçu. Je fréquente l’une des salles de sports les plus « branchés de la capitale » : le Club Med Gym et les remarques sont assez drôles. « Whaou, super tes chaussures, elle sont trop belles. » Ce sont des Kalenji de chez Décathlon… Gros blanc. La marque ne bénéficie pas encore de l’approbation des fashonistas ? Même remarque de mon fils de 13 ans : «  Je ne comprends pas qu’avec toutes les chaussures Nike que tu as, tu cours en Kalenji… ». Parfois les clichés ont la vie dure !

En résumé
Un excellent rapport qualité prix car à 79€95 c’est imbattable. Ce ne sont pas les meilleures chaussures du monde, mais elles pourraient le devenir d’ici quelques années grâce aux développeurs qui apportent sans cesse des améliorations.

Fiche technique
Tige : mesh 3D + synthétiques. Semelle intermédiaire : EVA. Semelle extérieure : caoutchouc, TPU. Existe aussi pour femmes.

Plus d’informations : site Kalenji

Visite de l’usine Isostar pour la Runnosphère

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Le groupe Nutrition & Santé qui regroupent des marques leader comme Gerblé, Isostar, Gerlinéa, Milical, Modifast, Pesoforma, Céréal Bio, Soy… nous a ouvert ses portes à Revel tout près de Toulouse pour une visite mémorable en compagnie de Benjamin Malaty meilleur marathonien français et athlète Isostar. Suivez le guide…

Notre équipe de blogueurs, composée de Philippe (Jahom), Salvio (Je cours Paris) et moi-même, quitte Toulouse au matin pour un rendez-vous surprise. La rencontre se fera sur le parking d’un supermarché encore fermé à cette heure là. Voilà qu’apparaît Benjamin Malaty meilleur performance française sur marathon lors du marathon de Paris 2013 avec un chrono de 2h 11’ 59’’. L’usine se situe à une cinquantaine de kilomètres de la ville rose. Les questions fusent dans la voiture et nous font oublier le trajet.

Dès le parking nous apercevons l’unité de production immense et moderne. Nous sommes accueilli par Christian Vienot le directeur du site qui nous narre l’historique du groupe ainsi que les différentes marques qui le composent. Il faut savoir que le groupe existe depuis quarante ans et règne sur le marché européen de la diététique et de l’alimentation biologique. Toujours à la pointe de l’innovation grâce à son laboratoire de R&D tout en se souciant de la naturalité des ingrédients et de leurs saveurs gustatives.

Les lignes de productions
Nous plongeons au cœur de l’usine, celle-ci ne tourne pas le week-end, nous pouvons donc la visiter à notre guise. Christian, notre guide, a les yeux qui brillent quand il parle de ses produits. C’est un passionné et ses histoires sont passionnantes !

Les différentes lignes sont regroupées par spécialités, par exemple les biscuits, les barres chocolatés, etc… celle qui retiendra notre attention est sans aucun doute, la ligne chocolat qui fera penser au film « Charlie et la chocolaterie ». Une douce odeur de cacao plane dans les ateliers.  Un vrai délice !

Les innovations
Retour en salle de réunion pour découvrir en exclusivité les tendances de l’année suivante. Certains produits sont soumis à notre palais pour validation et d’autres déjà validés attendent leurs packaging définitif. Emmanuel de la Teyssonnière, chef de produit Isostar, nous livrera son plan sponsoring pour 2014 avec des axes qui restent ancrés sur les sports d’endurance : course à pied, vélo et triathlon.

Laure Kernéeis_Isostar_Run Reporter RunPour mieux cerner l’esprit Nutrition & Santé, trois questions à Laure Kernéis, directrice marketing sport & slimming.

Quels sont les produits phares de la marque Isostar ?
 La gamme Isostar est aujourd’hui très large. Elle couvre l’ensemble des besoins des sportifs d’endurance (préparation, hydratation, énergie, récupération…), au travers d’une grande variété de formes, de produits et de saveurs, pour répondre aux attentes de chacun d’entre eux. Mais les produits les plus emblématiques de la marque restent les préparations pour boissons Hydrate & Perform. Ce sont les premières poudres pour boissons isotoniques lancées en Europe, elles font partie de l’ADN d’Isostar.

Elles sont aujourd’hui déclinées pour répondre aux besoins de tous les sportifs : par exemple, en version pH neutre avec la poudre Sensitive ou en version Long endurance pour les efforts de longue durée, pour les trailles par exemple, via des apports énergétiques adaptés. Et en 2014 nous lançons une formule riche en antioxydants, saveur Cranberry Fruits rouges.

Existe-t-il encore des segments de nutrition sportive à découvrir?
Oui bien sûr. Les attentes des sportifs en matière de nutrition sont de plus en plus pointues. Des sports qui étaient quasi inexistant il y a 10 ans se démocratisent, le trail par exemple. Tout cela fait émerger des besoins nouveaux. A nous de les identifier et d’y répondre pour inventer la nutrition sportive de demain.

Comment voyez-vous l’avenir de la marque et de la diététique en général ?
La diététique en général est en pleine démocratisation. Elle ne peut plus aujourd’hui être qualifiée de « niche » ou d’alimentation spécifique. Elle répond au souhait de chacun de préserver son capital forme et santé. Concernant la nutrition sportive, la pratique impliquée de sport d’endurance étant en forte croissance, elle est aussi en cours de démocratisation.

Plus d’info sur le site de la marque : http://www.isostar.fr – www.nutrition-et-sante.fr

Notre championnat de France de Marathon à Toulouse

Isostar - marathon de Toulouse

Pour l’édition 2013 la Runnopshère décide d’aligner une team de blogueurs. Nous allons jouer à fond la carte du collectif en participant au relais. Nous serons donc quatre à couvrir la distance mythique avec des relais d’environ 10 km chacun, et un final de l’équipe en apothéose,  pour les 1500 derniers mètres.

A l’invitation de notre partenaire Isostar, nous voilà vendredi soir à l’aéroport d’orly en direction de la ville rose. Au programme du week-end, visite de l’usine Nutrition & Santé qui fabrique entre autres les produits Gerblé et Isostar. Rencontre avec Benamin Malaty l’un des meilleurs marathoniens français et égérie de la marque,et pour  clôturer, dimanche le marathon en relais.

Une visite très enrichissante
Nous visitons en petit comité une usine impressionnante par sa taille. Sont présents les blogueurs Jahom, Je cours Paris et notre champion Benjamin Malaty. Nous apprenons le processus de fabrication des barres et autres galettes. Cette visite fera l’objet d’un reportage ultérieur, tant le sujet est riche.

Le village marathon
Installé sur la place du Capitole, le village a fière allure ! C’est l’occasion de croiser des amis, des champions ou même des amis champions ! Nous croisons  Julien Bartoli, un habitué de nos Pasta Running Party ou encore  notre blogueur Jean-Christophe Savignoni qui a de grosses ambitions sur ce marathon. Je ferais également la connaissance cet après-midi là de Ruben Iindongo par l’entremise de Jean Delatour célèbre entraineur qui me le présente comme le futur champion de France. Son intuition sera la bonne…

Tactique de course
Jusqu’à très tard dans la soirée, nous allons élaborer une tactique de course pour jouer la gagne. A prendre en compte, nous sommes deux sur les quatre à terminer notre saison de triathlon avec un IronMan pour Emmanuel et un Half IronMan pour moi. Notre stratégie sera la suivante, nous mettons Philippe très performant sur le premier relais pour assurer notre avance, moi sur le second pour tenter de la consolider, Salvio très en forme pour regagner du terrain et Emmanuel aura la lourde tache de finir, sachant que nous le rejoindrons pour un final en équipe.

Dimanche matin, jour de course
Dès le petit matin, il règne une chaleur inattendue surtout pour des parisiens qui sont en mode automnale depuis déjà quelques semaines. Nous savons à cet instant que la matinée sera éprouvante. Bizarrement le départ n’a pas lieu en même temps que celui du championnat de France. Nous partirons avec 1h30 de retard. C’est donc 516 équipes qui prennent le départ ce dimanche matin. Nous ne sommes  pas nombreux pour un parcours comme celui du marathon. Cela présage de grand moment de solitude !

Philippe s’élance et voilà qu’il est projeté au sol par un concurrent placé sur la ligne de départ mais qui ne courre pas à la vitesse requise. Grande frayeur, car il chute lourdement sur la hanche. Il pense au collectif et se relève. Malgré sa mésaventure, il me transmet le relais à la dixième place juste derrière Sophie Duarte, une grande championne d’athlétisme.

Me voilà parti dans les faubourg de Toulouse, il y a deux personnes devant moi que « j’avale » rapidement. Le rythme est soutenu. Je suis à 3’ 50’’ au kilo, je ne tiendrai pas ce rythme jusqu’au bout, mais je tente quand même… Ce sera au final une moyenne de 3’ 59’’ je ne suis pas capable à ce moment de la saison d’aller plus vite.

Je transmet le relais à Salvio, qui est le plus fougueux d’entre nous, surement lié à son origine italienne. Pour lui, il n’existe pas de course pour rire, chaque compétition doit être un dépassement. C’est donc à bloc qu’il assurera sa partie.

Emmanuel à la lourde tache de terminer ce marathon. Il y a seulement 24h, il ne se doutait pas qu’il aurait un rôle dans notre équipe. C’est le forfait du capitaine Greg Runner qui l’obligea à relever ce défi. D’autant qu’il y a un mois à peine il terminait son premier IronMan. Il ne sera donc pas au top de sa forme et devra subir la pression de ses coéquipiers… La pression Emmanuel il connaît et la gère plutôt bien puisqu’il arrive à maintenir la position. C’est donc en 6e position que nous démarrons à quatre les 1500 derniers mètres. Nous sommes au milieu des derniers concurrents du marathon, nous devons slalomer et nous frayer un chemin au milieu de cette foule.

C’est main dans la main que nous franchissons le portique. Un large sourire éclaire nos visages.  Nous prenons la 6e place sur 516 participants. Et bouclons le marathon en 2h 48’. Un beau week-end !