Dans le paysage français du triathlon, Bertrand Billard brille par ses titres mais également par son implication et sa gentillesse. Rencontre avec la nouvelle recrue Isostar… Lire la suite
Dans le paysage français du triathlon, Bertrand Billard brille par ses titres mais également par son implication et sa gentillesse. Rencontre avec la nouvelle recrue Isostar… Lire la suite
L’histoire de Paula Radcliffe, ressemble à un conte de fées, loin des clichés de l’athlétisme “classique”. Elle ne cours pas pour fuir la misère, ou améliorer son quotidien, elle court juste pour le plaisir, le sien mais également le notre. Retour sur une athlète hors du commun.
Considéré comme une référence en prévention des blessures en course à pied, Blaise Dubois est devenu un leader international dans ce domaine. Sportif invétéré, il se considère d’abord comme un clinicien spécialisé dans la prévention et le traitement des blessures. Lire la suite
.
J’ai su garder mon regard d’enfant envers les athlètes, je fonctionne en mode fan avec la fraicheur et la naïveté qui va avec. Si l’on m’avait dit que je ferais un jour un footing avec celui que j’admire dans les vidéos « Get Ready For » ?
Comment j’en suis arrivé là, moi qui ne cours quasiment pas de trail ? Je suis un grand consommateur de vidéos sur internet. Des vidéos d’athlètes (triathlon, marathon, trail…). J’ai donc visionné pas mal de « kilian’s Quest » et par magie de la technologie, l’on me propose des vidéos « similaires ». C’est ainsi que j’apprends à connaitre Sébastien Chaigneau ?
En contact avec la plupart des marques partenaires de Seb, je guette sa venue à Paris pour une promotion. Comme pour la plupart des hommes de montagne, leur venue à Paris n’est jamais de gaité de cœur ! La rencontre aura lieu à l’initiative de Compressport qui dévoilera son nouveau concept : « on/off » dont je vous parlerai rapidement.
Rendez-vous dans un café
La conférence de presse a lieu en fin d’après-midi. Au programme, des chiffres, du concept, du test et… une session avec Seb sur les pentes de Montmartre. L’auditoire est studieux et réceptif. Mais chacun trépigne ! Courir avec un champion de cette classe n’est pas courant.
A fond dans les rues de Paris
Je suis étonné de l’allure que prend notre peloton. Comme ça, sans préliminaire ni échauffement, c’est un départ en trombe. Je reste à l’arrière pour papoter avec les amis. Chacun son tour, Seb peut bien attendre !
La butte Montmartre
Nous voilà au sommet. Nous avons gravi ensemble cette montagne… parisienne. Nous immortalisons l’instant sur les fameuses marches en nous frayant un passage au milieu des japonais en goguette. Il est temps de rejoindre la vallée. Nous descendons par la face Est les fameux escaliers.
Mon interview
Devant le Moulin Rouge, je sors la caméra et improvise une interview. Ce sera une double première pour monsieur Chaigneau ! La première fois qu’il court à Paris et la première interview en courant. Dans les deux cas, je suis à ses côtés, plutôt sympa, non ?
Les minutes sont des secondes, nous retrouvons notre camp de base et les médias qui attendent pour leur interview « classique ». Ce fut un moment délicieux en compagnie d’un homme d’une grande simplicité et d’une grande humilité. La plénitude des montagnes a t’elle une influence sur ces sportifs ?
Plus d’infos
Sébastien Chaigneau : www.sebchaigneau.com
Compressport : www.compressport.fr
.
Chaque semaine les coureurs parisiens ont rendez-vous pour des « running sessions » avec la marque Nike. Ces séances gratuites proposent des runs ludiques et festifs à travers les rues de la capitale.
Ils sont jeunes, ils sont beaux et partagent la passion du running. Voilà le point de départ du Run75Crew ! Un peu à la manière des « afterworks » ou « happy hours » ils se retrouvent à la sortie du bureau pour un moment sportif et festif. Les qualités sportives ne sont pas prédominantes, seules comptent la bonne humeur et l’envie de partager. La centaine de personnes se décompose en deux groupes, pour le premier une distance de 5 km et 10 km pour le second. Les coachs animateurs se servent de sonos portatives pour rythmer les sessions. L’ambiance est garantie…
Des invités prestigieux
Régulièrement des athlètes Nike viennent accompagner et prodiguer de précieux conseils. La championne olympique Allyson Felix avait, à l’occasion de l’ouverture du nouveau Nike Store Running inauguré ce concept de guests. Par la suite, Christelle Dauney meilleure marathonienne française et auteure d’une magnifique 4e place au dernier marathon de New York, avait participé également. Ce jeudi, celui que tout le monde attendait est l’ancien recordman d’Europe du 3 000 m steeple à Berlin en 2009. Bob Tahri a opéré en 2013 un grand virage dans sa carrière en « montant » sur marathon. Il s’aligne sur le mythique marathon de New York avec de grosses ambitions. Après avoir joué aux avant-postes avec les redoutables kenyans, il touche le « mur » du 30e km et doit laisser filer. Il termine à la très honorable 15e place avec un chrono de 2 heures 18′ 16″. La course est remportée par le kenyan Geoffrey Mutai en 2 heures 08′ 24″.
Mes questions sur les ambitions de Bob Tahri en 2014
« 2013: j’ai fait mon premier marathon. 2014: je pulvérise mon chrono ! » La principale question que j’avais pour Bob Tahri portait sur sa participation au marathon de Paris en avril ou New York en novembre ? Le service de presse m’indique qu’il est un peu tôt pour l’annoncer et que sa décision n’est pas encore prise. La seule chose que je puisse communiquer est qu’il a soif de revanche à New York, il y a donc de forte chance qu’il soit à Big Apple. Son ambition chronométrique ? Passer sous la barrière des 2h 10’ ! Ce chrono est à sa porté selon les spécialistes. Nous ne manquerons pas de suivre sa progression. Sinon pour le reste, on ne change pas une équipe qui gagne, il continuera de faire confiance à Jean-Michel Dirringer son entraineur et reste licencié au club de sa ville : Athlétisme Metz Métropole. Idem pour son équipementier, Nike qui lui renouvelle toute sa confiance. Alors souhaitons lui bonne chance pour cette nouvelle année…
Plus d’infos :
http://runningfrance.fr/tag/run75crew/
Oxfam France est une association de solidarité internationale qui a pour objectif de construire avec chaque citoyen un monde plus juste. Événement sportif et solidaire où des équipes de 4 personnes parcourent 100 kilomètres en moins de 30 heures et collectent des fonds pour lutter contre les injustices et la pauvreté. Départ pour l’aventure le 25Mai 2013. Rencontre avec l’équipe « les Nations Unies »…
Un événement international
Le Trailwalker Oxfam a vu le jour à Hong Kong il y a plus de 30 ans. Depuis, ce défi sportif par équipes n’a cessé de grandir pour devenir un événement international et se parcourt aujourd’hui à travers le monde entier comme en Angleterre, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Japon, à Hong Kong, en Belgique et en Irlande. La France est le dixième pays à l’avoir organisé. L’Allemagne a organisé son premier Trailwalker en septembre 2010 et l’Espagne en mai 2011. L’Inde est, à son tour, entrée dans l’aventure en février 2012.
Avallon et le parc du Morvan accueil le Trailwalker 2103
La forêt y est omniprésente. Elle couvre 45 % de la superficie totale du parc. Avallon est située sur un plateau dominant la vallée du Cousin, en Bourgogne, aux portes du Parc Naturel Régional du Morvan .
Trois questions à Fanny Boquillet de l’équipe « Les Nations Unies » :
Pourquoi avoir choisi cette course pour exprimer votre solidarité ?
Oxfam est une organisation qui regroupe 17 ONG dont leurs actions concrètes sont transparentes et communiquées au grand public. Étant déjà impliquées dans des domaines caritatifs, et évoluant dans le milieu du sport, l’idée de parcourir 100kms pour Oxfam dans un cadre qui nous force à nous dépasser pour ces populations dans le besoin nous semblait extrêmement forte en symboles. Mêler les 2 univers qui nous ressemblent le plus, se dépasser à travers le sport en servant une cause qui nous tenait à cœur était probablement le plus beau challenge que l’on pouvait faire… cette année 😉
Quel est le profil de votre équipe ?
Quatre filles de nationalités différentes, Russe, Hollandaise, Marocaine et Française sportives et engagées dans des évènements caritatifs depuis longtemps. 4 personnalités totalement différentes et c’est cette richesse qui nous poussera à aller au bout. En bref, une détermination sans faille et de l’énergie à revendre, voilà en deux mots le profil de notre équipe.
Quel est le budget pour participer à ce genre d’épreuve et comment pouvons-nous vous aider ?
Pour cette course, nous avons estimé un budget de 1800 euros. 1 500 euros qui sont nécessaires à la participation, et cet argent est intégralement reversé à Oxfam pour lutter contre la pauvreté et l’analphabétisation en Afrique. Les 300 euros restant dont nous avons besoin couvriront le trajet pour aller de Paris en Bourgogne, notre équipement (nourriture et vêtements) et notre séjour là-bas. Des entreprises nous ont également offert des dotations : des gels pour le parcours et des produits de récupération. Plus qu’un challenge personnel, c’est une action commune qui nous permettra de changer un peu le monde, à notre manière… Avant tout, merci pour tout, votre soutien nous est primordial, alors continuez à en parler autour de vous ! Les petits ruisseaux font les grandes rivières…
Pour ce faire, nous avons mis notre projet en ligne sur la plateforme de sponsoring participatif. Le lien est sport.sponsorise.me/oxfam-trail/
Site de l’épreuve : www.oxfamtrailwalker.fr
Pour Romain Pizzanelli, l’effort physique n’est pas juste un moyen d’être en forme, il représente une philosophie de vie. Cela fait maintenant 31 ans que le sport fait parti de son éducation et ces valeurs feront partis de l’éducation de son enfant à venir. Il ne se contente plus de courir pour le plaisir ou un chrono, il cherche à donner un sens à ses actes. C’est pourquoi, il va mettre pour la seconde fois son action au service d’une bonne action. Portrait de Romain…
Je commence le sport dès mon plus jeune âge, papa et oncle cycliste, je ne me vois pas faire un autre sport… Après des essais peu concluant en judo, basket … je débute le vélo en cadet. Les saisons se suivent je suis passionné mais pas assez contentieux et acharné comme je peux l’être aujourd’hui pour la course à pied. Après mon titre de Champion de l’Essonne Espoir FFGT en 2001, je décide d’arrêter pour d’autres motivations… Je n’ai de plus, plus le temps de m’entrainer. Comme on me le demande souvent alors « mais comment as-tu pris goût à la course à pied ».
Tout simplement après le travail, le seul sport qui arrive à combler le manque du vélo est la course à pied. Je me souviens encore de mes premières sorties ou je n’avais rien à voir avec le « runner » que je suis devenu aujourd’hui. Mais il y a un début à tout, je regrette d’ailleurs ne pas être passé par la case école d’athlétisme plus tôt mais le vélo a été une bonne école aussi.
D’ou mon goût prononcé pour la longue distance et notamment le marathon. Aujourd’hui et contrairement à mes débuts, j’arrive à prendre du plaisir sur mes séances VMA et sur des distances plus courtes. Je dois passer par là pour espérer encore m’améliorer.
Romain c’est 7 marathons au compteur
Son palmarès est en quelques années assez éloquent, trois marathons sous les 3h à Nice/Cannes, Rome puis Berlin. A chaque départ, la motivation est différente. Il est vrai, que depuis mes 2h50 à Berlin en 2011, je n’ai pu réellement confirmé mon temps sur un autre parcours. En 2012 NY était mon principal objectif et bon nombre de personnes pensaient que se serait difficile pour moi de rééditer un nouveau chrono proche des 2h50 ! La faute à un parcours bien plus compliqué qu’en terre Allemande. La course à pied c’est aussi sa, savoir et pouvoir se prouver que l’on peut encore aller plus vite.
Le 07 Avril, il s’élancera pour son 8e marathon
Comme pour le marathon de New York ; je ferai en sorte d’allier ma passion à une association caritative. Mon choix : Mécénat Chirurgie Cardiaque, pourquoi ce choix ? Le rapport sans doute avec le cœur ? Sans cœur on ne peut courir et sans cœur on ne peut donner… Les enfants sont en plus une magnifique motivation ! Tous les renseignements sont sur le site : http://www.mecenat-cardiaque.org/ ou sur ma page alvarum : http://www.alvarum.com/paris2013uncoeurpourunevie
La course à pied, c’est aussi…une saison mouvementée avec le changement d’entraineur pour le côté sportif et d’un nouveau poste professionnel pour le côté privé. Une rencontre au passage avec Fabrice BELOT qui apprend à me connaître de sa Nouvelle Calédonie. J’avais un peu perdu le goût de la course à pied et Fabrice m’a très vite redonné l’envie. Cela ne s’explique pas.
La course à pied doit rester un plaisir
On me dit souvent trop me prendre la tête et que la course à pied doit rester un plaisir. Il est évidant qu’elle ne peut être autre pour moi, mais j’aime m’investir dans chaque objectif que je me fixe du mieux que je peux. La préparation n’a réellement débuté, mais la tête y est déjà ! Les kilomètres s’enchainent avec les séances pour cumuler un peu plus de 80Km par semaine… Début Février, nous rentrerons dans le plan de 8 semaines. Encore beaucoup de travail et d’investissement personnel à venir mais pour être à nouveau marathonien ce sera le minimum. Le chrono, s’adaptera le jour J avec une petite idée mais pour le moment place à la préparation ! Pour une association, un cœur, un enfant, un événement !
Après une dizaine d’années de « bons et loyaux services » au sein des pompiers militaire (Charente-Maritime) et professionnel en Vendée son département de naissance, il quitte le milieu pour une vie de famille plus « classique » avec un léger ras le bol du métier. Souhaitant offrir une vie meilleure à sa famille, il jette son dévolue sur le puy de dôme. La région devient alors son terrain de jeu favori et lui permet de s’éclater dans le trail qu’il a découvert en 2008.
A quoi ressemblez votre vie sportive avant ?
J’ai toujours plus ou moins couru mais sans entraînements spécifiques au moins une à 2 fois par semaine en plus des différents sports pratiqués en caserne. Plus jeune j’ai pratiqué du foot, tennis et tennis de table.
Vos premiers pas dans le trail ?
Mes débuts remontent en février 2008 avec le X-trail des Pays de Monts (26km-1h59) ou un ami fou de nature a souhaité me faire découvrir cette discipline.
Aujourd’hui, avec cinq ans de pratique, peut-on faire un point sur votre niveau ?
Au niveau « palmarès », je te laisse regarder tout ça sur http://www.ulrich-chataignier.com/courses.html. Ce qu’il faut savoir c’est que mon deuxième trail j’ai terminé troisième en 2008 et que je suis passé d’un 26 km max à un ultra de 150 km 9300D+ en 2009 comme défi et cadeau de mes trente ans. Ma vie familiale et professionnelle ne me laissent pas suffisamment de temps pour prévoir prétendre à de meilleurs résultats.
Qu’est-ce qui vous motive ?
Cette année va sûrement être un peu moins dense compte tenu de mon changement pro en février et la reprise des études mais je dois participer aux courses suivantes :
La reprise suite à plus de deux mois de coupure se passe plutôt bien dans l’ensemble et la forme revient.
La blessure est le pire ennemi de l’athlète, avez-vous été épargné ?
Non et c’est le moins que l’on puisse dire. Entre subluxation du coude, rupture partielle d’un ligament de l’épaule, déchirure abdominale et j’en passe….. L’année dernière a été pas mal perturbée avec une cheville défectueuse suite à une ento
rse grave en 2010 mais j’ai quand même réalisé quelques résultats.En juin j’ai également fait mon premier 10km officiel juste pour voir et surtout pour compléter l’équipe du boulot de ma femme, résultat 34min30 et une 12ème place sur 1897.
Avez-vous des partenaires qui vous suivent ?
Au niveau des sponsors, Tifosi, Antaflex et Oxsitis me renouvellent leur confiance. Une entreprise locale doit également me donner une enveloppe. Il me manque plus qu’un équipementier pour bien faire !!!
Votre rêve de trailleur ?
Mon rêve le plus fou serait de partir faire une traversée unique au milieu de nulle part avec 2-3 « furieux de m’on espèce » sans esprit de compétition, histoire de faire une coupure avec le monde actuel afin d’oublier les soucis du quotidien l’espace de quelques jours.
Michel Delore nous livre un nouvel opus après le succès de son précédent ouvrage « courir » qui a été vendu à plus de 80 000 exemplaires. Dans celui-ci l’auteur revient sur les fondamentaux, vous apprendrez ainsi à maîtriser votre foulée, vous suivrez les nombreux plans d’entraînement, vous apprécierez les différents conseils, bref que vous soyez débutant ou pratiquant averti, vous trouverez toutes les informations et les réponses aux questions que vous pouvez vous poser.
Un mot sur l’auteur, journaliste sportif, Michel DELORE est un pratiquant de longue date, adepte des 10 kilomètres, des semi, du marathon et des courses de montagne, il termine 8 fois vainqueur de la fameuse SaintéLyon. Il est aussi l’auteur chez Amphora de plusieurs ouvrages de référence sur la course à pied.
Ce livre balaye toutes les pratiques du Running en 13 chapitres, quelques fois sur des sujets un peu léger comme le laçage des chaussures ou courir à l’étranger, etc… Mais d’autres ont retenu toute mon attention comme « Entraînement à la Kenyane ou à l’Européenne ? » ou alors « l’Entraînement croisé : les sports de complément ».
J’ai parcouru l’ensemble de l’ouvrage et mon sentiment est mitigé ! Beaucoup de sujets ne mérite pas une pleine page, par contre d’autres sont très intéressants et mériteraient un étayage scientifique. C’est pourquoi, j’ai voulu en savoir plus sur Michel DELORE en lui proposant l’interview que voici.
Peut-on voir « Running : du Jogging au Marathon » un enrichissement de la version précédente « courir » ?
Les « sujets légers » dont vous parlez sont au contraire des sujets importants sur le terrain, mais je ne leur ai consacré que quelques dizaines de lignes sur 384 pages : un bon laçage est capital pour une foulée correcte et les voyages des coureurs à l’étranger concernent chaque année des milliers de coureurs (environ 3500 Français rien qu’au marathon de New-York).
Bien sûr que certains sujets mériteraient de plus longs développements, mais le livre compte déjà 384 pages. Un livre gros comme un Larousse de jadis aurait peu de chances d’être lu par les coureurs, et il existe des ouvrages spécialisés comme ceux sur la diététique, le minimalisme,les étirements, par exemple. C’est leur rôle d’approfondir en 200 pages à chaque fois certains sujets. Je me suis cantonné à l’essentiel,en tenant compte aussi que certains sujets sont traités par les magazines spécialisés. Par contre le chapitre sur le pied et la foulée, celui sur les problèmes médico-sportifs sont longs et inédits. Je ne connais pas d’ouvrages aussi complets. Et j’ai travaillé avec des professionnels de grande compétence (podologue, boutique spécialisée, médecins du port, cardiologue, kiné et ostéo, avec des témoignages et références de champions et championnes ; le chapitre sur les femmes est important grâce à la collaboration d’une femme qui a longtemps entraîné l’équipe de France féminine de cyclisme.
Avez-vous des retours de lecteurs qui grâce à vos plans d’entraînements ont battu leurs records ?
Le livre étant paru en octobre, il est trop récent pour savoir si des coureurs ont battu leurs records !
Comment percevez-vous l’évolution de la course hors stade ? (depuis son passage sur la route et maintenant l’avènement des courses nature)
L’évolution de la CAP est traitée dans le livre, dans les chapitres sur la course nature (courtes distances) et l’ultra-fond qui traite en particulier du trail; on y trouve notamment un entretien avec le directeur de la société Extra, organisatrice de plusieurs épreuves, dont la Saintélyon. Je ne me mouillerai pas trop en disant que l’apparition des trails est un phénomène sympathique, qui va perdurer, mais le nombre de pratiquants sera toujours supérieur sur le bitume comme le montrent les statistiques publiées dans les premières pages du numéro spécial calendrier 2013 de la revue VO2. Et la nature ne pourrait pas accueillir des dizaines de milliers de participants comme dans les grands marathons ! Il me paraît souhaitable, toutefois, de ne pas trop durcir les épreuves : il faut que la CAP sous toutes ses formes demeure un sport populaire, abordable pour le maximum de personnes.
Vous avez remporté à huit épreuves la SaintéLyon, qu’avez-vous pensez de cette édition 2012 «dantesque» ?
L’édition 2012 de la Saintélyon a été dantesque, mais ce n’est pas la première du genre : l’hiver, la nuit, c’est comme çà depuis 1951.
J’attire votre attention sur les thèmes comme la gestion de l’effort et toutes les nouvelles techniques et technologies qui sont traitées dans mon livre : les chaussures à haut rendement, l’isocinétique, la cryothérapie, l’homéopathie (avec notamment l’apport de l’arnica), le double bilan sanguin en 90 minutes, le carnet d’entraînement informatique, l’utilisation des récents appareils (GPS notamment) en relation avec l’ordinateur, l’entraînement poussé sur vélo statique en plein hiver, la simulation d’altitude, les problèmes cardiologiques (en particulier pour les adeptes des entraînements fréquents et pointus en VMA), etc.
Je répondrai volontiers à toutes les questions qui me seront posées sur mon blog.
Éditions Amphora : www.ed-amphora.fr
24,90 €, 384 pages. Blog de l’auteur : http://delore.over-blog.com
.
Le trail running est une jeune discipline, pourtant les héros et les légendes sont déjà nombreuses. Après une pluie de record remporté haut la main par l’espagnol Killian Jornet, le renouveau nous viens de Grande Bretagne. Jez Bragg s’est lancé dans l’ultra running comme une progression « naturelle » du marathon. Son attirance pour le trail ultra découle de son amour pour la nature et de son enthousiasme pour l’aventure.
Jez Bragg s’embarque pour la Nouvelle-Zélande sur le tracé d’une vie sur le Trail Te Araroa pour exécuter 1898 milles en 50 jours du nord au sud. Le sentier Te Araroa a été inauguré en décembre 2011 et serpente sur toute la longueur de la Nouvelle-Zélande, depuis le sommet de l’île du Nord au Cap Reinga au fond de l’île du Sud à Bluff. À 1898 miles/3054km, elle rivalise avec certains des plus grands du monde des sentiers de longue distance comme le sentier des Appalaches et le Crest Trail du Pacifique aux États-Unis. La majorité de l’itinéraire est hors-route, à travers un terrain difficile et éloigné présentant toutes sortes de défis différents. Il ya aussi quelques courts tronçons routiers et aux passages estuaire, plusieurs ainsi que d’une longue pagaie en aval sur la rivière Whanganui.
« L’exécution de ce sentier a été un de mes rêves depuis plusieurs années et j’ai suivi son évolution avec beaucoup d’intérêt. Pour moi, ultra running est tout au sujet de ce type d’aventure, l’occasion d’explorer des contrées éloignées et difficiles d’une manière très crue et pure. Il n’ya pas de meilleure façon de découvrir un pays comme la Nouvelle-Zélande avec une telle beauté naturelle exceptionnelle que de le faire à pied. Le travail qu’il a consacré à faire ce chemin ensemble pour son ouverture éventuelle est tout simplement ahurissant. Ce sera un grand honneur d’être l’un des premiers à le faire fonctionner et nous espérons mettre en valeur tout ce que le pays et la piste, a à offrir. Ce sera vraiment une aventure de toute une vie. »
L’ultra running, une philosophie
« Ma petite théorie est que ma force intérieure – si importante pour l’ultra running – provient directement de mon éducation ; et du fait que j’ai beaucoup joué au rugby, grimpé aux arbres, fait du vélo, et toutes sortes d’activités vigoureuses, en général très intensivement. C’est sans aucun doute la base de mon niveau d’endurance actuel. »
Jez Bragg a remporté son premier marathon Ultra-Trail de façon décisive et a gagné la plupart des autres courses auxquelles il a participé depuis lors ; il s’est imposé comme l’un des coureurs d’ultra distance les plus importants du monde sur piste comme sur route. Il a maintenant rivé son attention sur la scène mondiale, en s’appuyant sur le succès de sa plus grande performance à ce jour, une victoire dans le The North Face Ultra Trail du Mont Blanc en août 2010.
Jez Bragg posséde déjà un parcours remarquable, avec entre autres :
2011
2010