J’irai courir chez vous… Hanoï

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Ce titre vous dit sûrement quelque chose et pour cause il est un hommage à la célèbre émission d’Antoine de Maximy qui se nomme « j’irai dormir chez vous ». J’inaugure une nouvelle rubrique, qui a pour but de faire découvrir des pays ou des régions au travers du running. Comme le blog se nomme « Run, Reporter, Run… » j’ai comme ambition de vous faire découvrir au travers de reportages la vie ailleurs…

Cette année, le terrain de découverte sera le Vietnam du Nord au Sud, première escale à Hanoï, capitale du pays qui compte plus de trois millions d’habitants. Je logeais dans le vieux quartier, une fourmilière qui s’agite jour et nuit au rythme des klaxons. Les rues sont envahies de scooters, il représentent 85% de ce qui roule dans cette ville, à mon grand étonnement les vélos sont quasiment inexistants.

Les principales curiosités de la ville

• le petit Lac (Hoan Kiem, lac de l’épée restituée) qui est le lieu ou les gens font du sport le matin et l’endroit, m’a t’on dit, où je pourrai rencontrer des coureurs.

• La pagode au pilier unique

• Le temple de la littérature

• La maison où vécu Ho Chi Minh

• Le théâtre des marionnettes « sur l’eau », etc…

Prise de contact
Arrivée à Hanoï, la moiteur me tombe dessus. Une chaleur humide qui vous couvre de sueur toute la journée. Je laisse passer 3 jours afin d’absorber le décalage horaire et m’acclimater à la température ambiante. Réveil à 6h30 afin d’échapper à la canicule et direction le petit lac à la rencontre des runners. Celui-ci étant proche, je décide de faire une petite virée dans la ville. Je m’enivre des senteurs matinales, je cours avec un grand sourire et les yeux qui brillent.

Lost in Hanoï
À cette heure, je ne croise pas un seul occidental, j’ai le sentiment de découvrir la ville et d’être un privilégié… Un tour à droite, un tour à gauche et ce qui était prévisible arrive, je suis perdu ! Je n’ai plus aucun repère. Impossible de reconnaître le moindre monument.

Cela fait maintenant 45 minutes que je suis parti de l’hôtel, j’ai chaud, j’ai soif et pas la moindre idée d’où je me trouve.

Pékin Express
Je dois demander de l’aide, mais les personnes que je rencontre ne parlent pas l’Anglais. Je n’ai pas de téléphone portable et pas d’argent sur moi, comment faire ? À la manière de l’émission de M6 « Pékin Express » je dois me débrouiller tout seul et sans argent.

Je rentre dans une agence « China Airlines », je me dis ils parleront sûrement l’anglais. Bingo, j’explique que je suis perdu et que je voudrais retourner à mon hôtel. Elle me pose la question toute simple : « ou se trouve votre hôtel ? » Je n’en savais, rien !

Magie de l’internet
Je connaissais seulement le nom de l’hôtel et en un instant nous trouvons sa trace sur Google. Je suis d’après Google map à 6,5 km de mon lieu d’arrivée. Trop loin pour rentrer à pied, cela fait déjà 1h30 que je suis parti. La dame me propose d’appeler une moto-taxi que je payerai à mon retour à l’hôtel.

Moralité…
Toujours partir avec une pièce d’identité, un peu d’argent et un téléphone portable. Le GPS de l’Iphone m’aurait ramené sans soucis.