20 km de Paris avec TomTom

J’arrive à la fin de la période de repos suite au Half IronMan. Je m’étais fixé trois semaines, sans fractionnés et sans compétition. Pour les séances de pistes, j’ai tenue bon, pour les compétitions, j’ai rongé mon frein…

Quoi de plus sympa que de démarrer la saison, par une classique ?  Surtout si l’on est invité par une grande marque ? Pour cette course j’intègre le  célébre team TomTom qui pour le lancement de sa nouvelle montre GPS organisait une belle opération de communication. Le rendez-vous était pris avec des blogueurs, des journalistes et des VIP pour courir ces 20 km de Paris. Pas de pression pour moi, car je dois respecter mon plan qui était d’observer une période de repos relatif durant 3 semaines.

Rendez-vous au Troca
Pour nous acceuillir pas moins que Christophe Pinna, le coach de la Star Academy. Un ancien champion du monde de Karaté reconverti en coach running et bien être. Nous observons à la lettre ses recommandations et suivons son échauffement, qui je dois le dire, est différent des « gammes » basiques de l’athlétisme. Mon rôle ce matin là, faire le lièvre pour un ami qui vise les 1h30’, soit 4’ 30’’ au kilomètre. Je prépare mentalement mes allures et visualise le parcours pour déterminer les parties où il faudra « attaquer » et les parties propices au relâchement. Tout est prêt pour tenir mon rôle.

25000 coureurs au départ
L’heure de rejoindre le sas approche, nous accédons en ordre dispersé et là c’est le drame ! Je ne vois plus mon hôte… J’ai beau chercher partout, aucune trace de Fred. Le compte à rebours est lancé, je pars seul au coup de pistolet.

Durant les trois premiers kilomètres, je me retourne sans cesse pour scruter en vain. A l’hippodrome de Longchamps, il faut prendre une décision. Je le reverrai pas, alors pourquoi pas faire cavalier seul ? J’avale la difficulté de l’épreuve avec une aisance respiratoire et décide d’accélérer un peu dans la descente. Je passe le 10 km en 42 minutes, ce qui il y a quelques années aurait représenté un beau chrono sur route.

Nous arrivons sur la partie que je préfére, les quais de Seine. L’ambiance y est festive, nous retrouvons le public et surtout une vue imprenable sur la dame de fer. Reste le passage des tunnels à gerer avec ses descentes et remonter. Puis direction les Tuilleries qui symbolise le demi tour en direction de l’arrivée. Il reste à ce moment là 3 km. Il va falloir gérer la fatigue et surtout la fougue, pour ne pas se laisser « embarquer » dans un rythme trop rapide.

Le musé du Quai Branly, la foule, la sono à tue tête, pas de doute, nous sommes proche de l’arrivée. Je franchi le portique en 1h 26’ avec de bonnes sensations. Je n’ai pas cherché a grapiller quelques secondes. Juste faire le « job » pour les échéances à venir. Justement la course à venir, ou plus exactement le défi à venir, la SaintéLyon. Une course mythique dont j’ai si souvent entendu parler et auquel je succombe cette année. Une course de 75 km de nuit qui part de Saint-Étienne et qui se termine à Lyon avec le froid et le givre pour compagnon.

Mais pour l’heure, je savoure mes 20 km de paris en rejoignant la tente TomTom au Trocadéro et échange avec mes camarades de la Runnosphère sur les chronos de la matinée. Ce sera l’occasion de croiser Estelle Denis et son mari Raymond Domenech. Karine Le Marchand, la présentatrice de « l’amour est dans le pré » et d’autres célébrités comme Michel Cymes le docteur le plus célébre du PAF. La preuve que notre sport attire de plus en plus de monde et de plus en plus de médias.

Copyright photo : Fred Poirier.