Lièvre au marathon d’Amsterdam

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Chaque année avec la team presse TomTom, nous planifions une grande course. Cette année, ce sera Amsterdam. L’idée, n’est pas anodine, puisque le siège “monde” de la marque référence dans le GPS se trouve dans cette ville. Nous voilà une dizaine de journalistes et blogueurs à l’assaut du marathon d’Amsterdam.
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Semi-marathon de la braderie de Lille : un test pour Berlin

Semi de Lille

Avant chaque marathon, il faut valider son allure, ses sensations par un semi-marathon. Placé trois semaines avant Berlin, le semi de la braderie servira de test. La ville se transforme le temps d’un week-end en énorme vide grenier ou les runners côtoient les « bradeux« . Deux mondes que tout oppose et qui le temps de la braderie cohabitent… Lire la suite

Test VO2 en laboratoire chez Monstade

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Quel est l’intérêt d’un test VO2 ? Pourquoi s’infliger de telles tortures alors que nous ne sommes que des amateurs ? A toutes ces questions, une seule réponse : la passion ! Peu importe le niveau, seule la motivation compte, celle qui donne envie de se surpasser et de progresser même à 48 ans… Lire la suite

Le retour de Benoit Z

Lors de notre dernière entrevue sur le stand Mécénat chirurgie Cardiaque à l’occasion du marathon de Paris, Benoit me l’avait promis, nous nous reverrions rapidement chez lui à Marseille. Il a abordé tous les sujets qui font ou feront son actualité dans les semaines, les mois ou les années à venir. Côtoyer Benoit et le gage d’une convivialité et d’un partage de valeurs sportives et humaines. Panorama de ses actions à venir. Lire la suite

Semi et marathon, baisser ses chronos. Livre de Charles Brion

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Quelles sont les méthodes qui fonctionnent et les séances indispensables ? Qu’est-ce qui ne sert à rien, peut même être nocif et peut être abandonné ? En faire trop est souvent contre-productif : la clé de la réussite consiste à trouver un équilibre entre quantité et qualité. Rencontre avec l’auteur… Lire la suite

La compression selon Thuasne Sport

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Mais que vient faire Thuasne dans le running ? Leur nom est synonyme de produits comme les prothèses, orthèses, ceintures lombaires etc… Le Groupe Thuasne est leader européen sur le marché des textiles techniques médicaux, ils ont donc toute la légitimité à offrir des produits de compression ou de récupération. Lire la suite

Vidéo motivation « Nous sommes des marathoniens »

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A quelques jours du marathon de Paris, voilà la vidéo de l’équipementier de l’épreuve. Un film qui décode nos habitudes et notre passion. Vous reconnaitrez-vous dans ce film ?

D’ailleurs existe t’il un style de marathonien ? Il sont plutôt le reflet de la vraie vie, chacun avec ses aspirations et ses moyens vie sa course et sa passion. Nous assisterons le 6 avril prochain au plus grand défilé de mode du monde avec 50 000 mannequins. Le « cat walk » mesurera 42 km et traversera la ville lumière d’Est en Ouest. Avez-vous fait votre choix sur la tenue et les chaussures. J’ose espérer que oui ?

Soyez beaux, soyez fier et défilez joyeusement dans les rues de Paris !

Préparation marathon dans l’œil du cyclone

Préparation marathon_Run Reporter Run

Le marathon de Paris est dans trois semaines, nous voilà dans la période la plus dure. Les sorties sont  plus longues, les fractionnés plus exigeants et donc un corps qui commencent à accuser le coup…

Je ne sais pas pour vous, mais moi je commence à sentir l’effet « prépa » sur mon organisme. De vieilles douleurs au mollet droit, un bassin qui coince et l’impression que chaque matin est une torture. Pourtant c’est la première fois que je m’accorde autant de temps de sommeil. Je suis au lit à 23h maximum depuis le début du pland’entrainement, ce qui aide à la récupération. Mon ostéo à qui je posais un jour la question sur les compléments alimentaire, m’a répondu que la seule chose dont le sportif avait réellement besoin était d’une bonne nuit de sommeil.

Il faut le savoir, les phases de récupération sont aussi importantes que les phases d’entrainement !

Détails du plan d’entrainement
La semaine en cours est la plus éprouvante. Je rentre du semi de Lisbonne, avec un peu de fatigue dans mes bagages et me voilà à l’attaque de la charge suivante :

  • Mardi : 45 mn d’endurance
  • Mercredi midi : musculation
  • Mercredi soir : 12 x 400m
  • Jeudi : 1h15 mn d’endurance
  • Vendredi : musculation
  • Samedi : 10 x 1000m
  • Dimanche : 2h30 mn avec variation d’allures.

Nous pouvons parler de week-end choc ! Les 10 fois 1000m se feront sur piste à Issy les Moulineaux sous l’œil attentif du coach Xrun : Jean Delatour. La cadence : 4’ 09’’ au km avec une récupération de 2’. Dimanche nous prenons les mêmes et nous recommençons.  L’une des spécialités de Jean c’est la répétition et l’effort solitaire, alors dimanche nous partons tous ensemble mais très vite chacun à son rythme et surtout nous tournons en rond autour de l’hippodrome de Longchamp. L’intérêt, selon lui, personne ne se perd et les premiers rattrapent les derniers et les encouragent au passage. Deux coachs sont là pour encadrer ces séances en vélo avec des ravitaillements. La grande classe, non ?

Petits bobos
Comme à chaque préparation marathon le mollet droit tire un peu, la faute à un bassin qui a tendance à se bloquer. La solution, passer entre les mains de David Mignot mon Kiné Ostéo qui connaît maintenant mon corps par cœur. Souvent, je m’interroge sur ses fonctions car en plus d’être dans la manipulation manuelle, il joue un rôle de « psy » tant son écoute est importante. Je passe entre ses mains tous les mois environ pour mon plus grand bien.

Dernière ligne droite
A partir de la semaine prochaine les séances et le kilométrage redescendront à la normale pour finir en semaine de repos avec le 6 avril dans le viseur. Serons nous prêt ?

Semi marathon de Lisbonne

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Il est des courses à seulement quelques heures d’avion qui vous plongent dans un autre univers. En ce mois de mars, être exposé à des températures de 24° aide beaucoup l’imaginaire. Voilà notre groupe de 12 au départ pour la capitale du Portugal.

Pourquoi Lisbonne ? Il s’agit d’un voyage de presse qui vient conclure le test de la nouvelle montre GPS Garmin 620. Il y a là les journalistes qui suivent le Running en France et… moi ! Nous avons tous démarré notre préparation, il y a plusieurs semaines maintenant. Celle-ci comprenait un coaching supervisé par Olivier Gaillard de la structure Urban Running. S’y ajoutait un plan d’entraînement 2.0. Pour son bon suivi, nous avions reçu lors de la première rencontre, une montre intelligente dont on nous avait détaillé le fonctionnement. Dans la foulée, nous avons effectué un test de VMA qui a permis au coach d’en savoir plus sur chacun de nous et ensuite c’est via la plateforme Garmin Connect que les entraînements furent proposés.

IMG_4226Six semaines plus tard
Et aujourd’hui, nous voila à Lisbonne pour évaluer nos semaines d’apprentissage. Sous le soleil resplendissant, nous troquons nos habits de « Parisiens » pour des tenues plus adaptées. Passage obligé, le village du retrait des dossards, reflète en général le niveau d’organisation d’une épreuve. Celui-ci est plutôt petit pour une course qui accueillera le lendemain 30 000 personnes. Il faut savoir que la majeure partie des coureurs participent au « mini-marathon » une course de 7km qui ressemble un peu chez nous à Odysséa. Dossard en poche, place au tourisme. Car l’intérêt d’une course à l’étranger est de pouvoir découvrir une ville et les habitudes de ses habitants.

Lisbonne Story
Pour l’ensemble du groupe, Il s’agit d’une découverte. Jusqu’ici ma vision de la cité tenait à travers le film « Lisbonne Story » de Wim Wenders. Très vite, je m’aperçois que déambuler dans Lisbonne c’est comme partir pour une chasse aux trésors. Mon premier coup de coeur va pour ces magnifiques façades recouvertes de faïences que l’on nomme « azuleros ». Il nous faut aussi trouver les fameuses « Pasteis de nata » qui sont la pâtisserie portugaise. Cela ressemble à un mini flan avec sa croute dorée et sa pâte feuilletée. Il faut tout de même rester raisonnable, nous avons un semi-marathon le lendemain.

Dimanche, jour d’embouteillage
Nous quittons l’hôtel en direction du départ situé 5km plus loin sur le pont qui surplomble la ville. Pour y accéder, il faut impérativement emprunter les transport en commun car la route est coupée. Nous voila dans un bus bondé, rempli exclusivement de coureurs. Au terminus de celui-ci, un train semblable au RER nous attend. Les rames qui arrivent sont pleines. Impossible de monter à l’intérieur. Nous laissons passer plusieurs trains puis avons recours à la méthode japonaise. Nous poussons de toutes nos forces la foule pour faire notre petite place.

Départ sur le pont
L’architecture du pont du 25 avril qui enjambe le Tage ressemble comme une goutte d’eau au Golden Gate de San Francisco. En revanche, le départ est situé au pied du pont, ce qui pour le coup fait penser au marathon de New York. A un kilomètre de la ligne, nous sommes bloqués, impossible d’avancer ! Les 30 000 bipèdes forment un véritable rempart. Nous prenons notre mal en patience et nous nous allongeons même dans l’herbe pour profiter un peu plus du soleil. Mais au-dessus de nos têtes le ballet des hélicoptères fait un vacarme assourdissant. 10h 30, le départ est donné, mais sans nous… Il nous faudra encore patienter 35 minutes pour (enfin) atteindre cette satanée arche de départ.

Nous pensons être sortis d’affaires et pouvoir démarrer notre course, sans échauffement préalable. Mais c’est sans compter sur les « randonneurs » comprenez les familles venues participer à la course de 7km mais en mode marche. Il est très difficile de doubler, nous slalomons, nous zigzagons, bref nous nous énervons ! J’en arrive à oublier la beauté du paysage. La traversée du pont est juste magique, elle le sera durant 2 km. Nous descendons ensuite sur la ville et longeons la zone portuaire, c’est donc un ruban de bitume ultra-plat qui se dévide sous nos pas.

Tous les 3 km des ravitaillements salvateurs nous attendent, le thermomètre affiche près de 24°, et ces bouteilles d’eau sont les bienvenues. Des groupes de rock sont présents tous les 5km et apportent un peu de gaiëté, car le public n’est pas très nombreux. L’essentiel du parcours est sous forme d’aller-retour nous permettant de croiser les coureurs et de recevoir des encouragements des amis. Mais pour être honnête, il emprunte également les parties les plus inintéressantes de la ville…

Prépa marathon
Pour moi ce semi, est une simple sortie longue avec des variations d’allure. Les consignes sont les suivantes : 10 km à 4′ 25 », puis 6 km à 4′ 20 » et ensuite allure libre. Par contre, si la température est au-dessus de 20°, j’ai pour ordre de rester à 4′ 25 » pour ne pas laisser trop de jus. Les 24 degrés et surtout les « bouchons » successifs m’empêcheront de respecter le plan. Je suis en 4′ 30 » et j’ai du mal à tenir cette vitesse tant le peloton est dense et les dépassements difficiles.

Je réalise également durant l’épreuve un épisode vidéo pour la série « J’irai courir chez vous ». Me voila donc équipé de ma fidèle perche télescopique avec au bout cette fois-ci la nouvelle « action cam » de Garmin la VIRB ELITE. Je filme la course et ses a-côtés. Une autre façon de vous faire partager cette expérience.

IMG_4263Sprint final
Nous entendons au loin, la musique et la clameur de la foule, pas de doute, nous sommes dans l’emballage final. Je découvre avec étonnement un ravitaillement à 300m de l’arrivée. Qui va à cette distance perdre quelques précieuses secondes pour boire ? La zone d’arrivée jouxte le cloître de Bellem. Je franchis la ligne en 1h 38′ pas mécontent d’en terminer. Je savoure et filme le bonheur de tous ces concurrents qui sont allés au bout d’eux-mêmes. Je récupère la médaille qui est magnifique et me dirige vers le ravitaillement pour prendre la spécialité de ce semi : une énorme glace à la vanille du style magnum. Il n’y a pas à dire, les Portugais savent recevoir !

Toute l’équipe franchira la ligne au compte-goutte. Nous pouvons maintenant passer à l’après-course à savoir, refaire le semi confortablement installés sur la banquette d’un bar, une mousse à la main ! J’adore ce sport…