Triathlon de Chantilly 2014

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Les dieux du triathlons avaient décidé de faire de cette épreuve 2014, une belle épreuve ! Oublié les trombes d’eau, le manque de bénévoles et le démarrage vélo difficile. Place à une édition, revue et corrigée. Lire la suite

La Reebok Spartan Race débarque enfin à Paris !

Dans la famille des courses à obstacles, je demande la Spartan ! Elle a fait son apparition en France l’an dernier sur le circuit Paul Ricard près de Marseille. La voila qui débarque aux portes de Paris en septembre. Lire la suite

La compression selon Thuasne Sport

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Mais que vient faire Thuasne dans le running ? Leur nom est synonyme de produits comme les prothèses, orthèses, ceintures lombaires etc… Le Groupe Thuasne est leader européen sur le marché des textiles techniques médicaux, ils ont donc toute la légitimité à offrir des produits de compression ou de récupération. Lire la suite

The Mud Day 2014

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Il est difficile d’échapper à ce nouveau phénomène de courses à obstacles tant elles pullulent. J’ai toujours soigneusement évité ce genre d’épreuves (So Mad, Got Balls, Mud Day…) de peur de me faire mal avant une compétition importante. Ayant décidé de rompre avec la compétition jusqu’à la rentrée, j’en profite pour découvrir tout un tas d’activités loufoques !

« Le jour de la boue », tout suite en français cela claque moins que « The Mud Day » ! Que trouve t’on derrière ce nom générique ? Evidement de la boue, mais pas que… sur un parcours de 13 km sont répartis 22 obstacles plus ou moins faciles tous inspirés des parcours du combattant. Au menu, de l’eau, de l’électricité, de la glace et surtout de la boue et de la gloire. Quel est le public de ce genre d’épreuve : les femmes (30% des participants du Mud Day) et les jeunes (moyenne d’âge située entre 27 et 30 ans).

L’évènement s’est déroulé les 8, 10 et 11 mai sur le camp militaire de Frileuse à Beynes dans les Yvelines. Durant trois jours, 22 000 Mud Guys se sont surpassés dans la boue.Pour cette 2ème édition, les 13 kilomètres du parcours ont été entièrement retracés et le niveau de difficulté augmenté. Cerise sur le gâteau, des conditions automnales sont venues parfaire un show extrême et spectaculaire, augmentant le niveau de l’épreuve.

Il existe deux possibilités, la course chronométrée ou à allure libre. Il n’existe qu’une vague chronométrée car le but c’est d’en profiter au maximum en savourant ces moments entre amis. La plupart des Mud Guys sont en groupe, pour plusieurs raisons ! La première le partage, la seconde les économies ! Une inscription par équipe permet d’économiser 10 euros par personne, ce qui n’est pas négligeable.

Que suis-je venue faire dans cette galère ?
Me voilà à régler le GPS de la voiture sur une destination en terre inconnue. Qui connaît la commune de Beynes dans les Yvelines ? J’embarque mon fils dans l’aventure, il fera office de caméraman. Nous voilà après quasiment 50mn de route sous la pluie au camp militaire de Frileuse sous commandement de la Gendarmerie. Le parking a des allures d’Euro Disney, car des Mud Staffs vous accompagnent et vous placent. Il tombe des cordes, pas un temps à mettre un runner dehors. Mais nous ne sommes pas des coureurs ce matin mais des Mud Guys !

Je cherche mon acolyte Harry Bignon, qui est « the voice » de la course en Ile de France. Il me prévient : « si tu restes avec moi ce sera tranquille ? » Cela me va parfaitement ! Pas le temps de s’échauffer et c’est le départ. Le terrain est gras mais pour l’instant pas de flaque de boue. Nous parcourons près de 1500m avant franchir le premier obstacle. Une aire de « ramper » sous des fils barbelés et le mégaphone d’un instructeur. Pas de doute, nous sommes bien dans un camp militaire.

The Mud zone
Les épreuves s’enchainent dans un esprit bon enfant et la plupart des concurrents sont déguisés. A mi-parcours, la boue massive fait son apparition. Une zone entière de boue, crée de toute pièce à coup de bulldozer et soigneusement arrosée de milliers d’hectolitres. Nous avons par moment de la boue jusqu’aux hanches. C’est cette zone qui servira aux différents médias à illustrer leurs sujets.

Deux obstacles particulièrement coriaces !
Le premier une piscine remplie de glaçons avec à mi-parcours une planche qui oblige à une immersion complète pour ressortir de l’autre côté. Compte tenu du froid ambiant, la température de 5° finira par m’achever. Le deuxième obstacle est pour le moins sadique, car il s’agit d’électrocution. Oui vous avez bien lu, recevoir de son plein gré des décharges électriques et cela juste pur le fun…

Il s’agit d’une nouvelle zone de ramper avec ce coup-ci, en plus, des fils barbelés, des tresses qui pendent et vous donnent des coups de jus de façons aléatoire. Dès le départ, je prends une décharge dans la figure, qui me stoppe net et me donne l’impression d’un coup de bâton. L’instinct de survie me pousse à avancer…

Une bonne Mud Bear
A l’arrivée, nous recevons une médaille en forme de plaque militaire ainsi qu’un tee-shirt « Mud Day 2014 ». Un paquet de bonbons Haribo salvateur et une bière bien fraîche ! Désormais, le houblon fait parti du « must have » sur le ravitos d’arrivée en trail, en triathlon et maintenant sur les courses à obstacles. Quoi de plus diététique que d’enchainer la bière avec un Red Bull sur le stand voisin ? Je ne me pose pas de questions, je « m’enfile » les fraises Tagada et sirotant ma Cerveza. Je savoure cet instant en compagnie de mes amis du jour…

Conclusion
J’observe autour de moi, les Mud Guys ont un grand sourire. Certains sont écorchés aux genoux, ont des bleus pleins les bras, de la boue plein la tête, mais affichent un grand sourire. J’en questionne plusieurs, sur le déroulement de la course, les conditions… tous répondent qu’ils se sont « éclatés » ou qu’ils ont « kiffés » !

Je vous livre alors ma conclusion. Je trouve cette épreuve géniale, elle est le chaînon manquant entre le trail et le Parcours. La promesse de dépassement et fun est offerte à chacun de nous. Le niveau sportif n’a pas une grande importance, car vous avez la possibilité de marcher entre les obstacles.

Le seul vrai souci, c’est le prix !
La dernière tranche était à 75 € ce qui est vraiment très cher pour une course ? Mais sommes nous encore dans une course classique ? Ne sommes nous pas passé du côté du spectacle ou de l’entertainment comme disent les américains ? Si c’est le cas, le prix correspond à un place de concert au stade France, pour une durée de temps équivalente puisque la moyenne des « finishers » bouclent en 2h 30 / 3h.

Alors soit, 75 € est le prix à payer pour ce genre d’épreuve, mais en échange ne serions nous pas en droit à un peu plus de considération au niveau des ravitaillements ? Idem pour les douches glacés à l’arrivée ? ASO lève le voile sur un nouveau concept sportif et économique et nous devons le reconnaître, ils le font bien !

PS : il est important de signaler, qu’en tant que blogueur accrédité, j’ai bénéficié d’une invitation de la part des organisateurs.

The Trail Yonne 2014

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Nous avons cherché pour notre association de blog-runneurs « la Runnosphère » un lieu de plaisir pour courir. Il en fallait pour tous les goûts et tous les niveaux. Nous avons trouvé ce lieu à Sens, dans le département de l’Yonne.

Organisé pour la seconde année, The Trail Yonne, prend la direction des futurs grands événements de courses natures. La recette est simple : cinq distances (18 km, 35 km, 63 km, 85 km et 110 km) ce qui permet à tout un chacun de s’essayer sur ce genre d’épreuve ou pour les plus confirmés de courir un Ultra. Des paysages plutôt agréables en cette saison et du dénivelé insoupçonné en cette région ! Vous rajoutez à cela une organisation aux petits soins pour les coureurs et vous obtenez le bon dosage pour faire de The Trail une belle épreuve.

Petit bémol entendu parmi les concurrents : trop de parties goudronnées (environ 35%). Pour moi le marathonien, ce fut à chaque passage bitumé l’occasion de relance sans risque de glisser ou se tordre la cheville. Comme quoi, tous les goûts sont dans la nature…

En voiture…
La ville de Sens ne se trouve qu’à 1h20 de Paris, ce qui en fait une destination très prisée par les traileurs franciliens. Notre association la Runnosphère, sera représentée par six coureurs. Stéphanie et moi-même sur le 18 km. Bastien, Nicolas et Philippe sur le 35 km et notre président Greg Runner sur le 85 km pour obtenir les fameux 2 points nécessaires pour sa participation à la CCC. Sans oublier Maya dans le rôle du supporter-photographe.

Pourquoi avoir choisi le 18 km ?
Je ne suis pas un habitué des trails, je n’en ai fait que deux pour l’instant : l’Ecotrail 30 km et la SaintéLyon 75 km. J’ai démarré depuis le mois d’avril ma saison triathlon et n’avait aucune envie spécifique trail. C’est donc naturellement que j’ai choisi le 18 km, car facile d’accès et permettant de réaliser un reportage durant la course sans y laisser trop de plumes.

Top départ
Le 18 et 35 km font départ commun, cela me permettra de partir avec les copains. Au coup de pistolet, les coureurs bondissent comme pour un dix kilomètres… Nous formons avec Philippe, Nicolas et Bastien une belle petite équipe avec notre nouveau maillot de la Runnosphère. Cela ne durera pas longtemps car le tempo de 4’ 25’’ au kilomètre que nous impose Philippe aura raison de notre amitié ! À la première côte, pourtant située à seulement 1,6 km nous ne reverrons plus Jahom. De toute façon à cette vitesse, je ne pouvais pas filmer et surtout commenter les images sans m’essouffler.

Nous traversons des champs à perte de vue, le mélange de blé vert et de Colza jaune est magnifique. Dès le 4e km, le peloton s’étire pour former une grande colonne. Je suis pour ma part, comme souvent en course, en chasse patate, c’est à dire seul entre le premier et le second groupe. Seul face à mon destin de traileur !

Le parcours est vallonné, il n’y a quasiment jamais de plat. Une monté est toujours suivie d’une descente. Nous trouvons au 7e km un ravitaillement fourni et très animé. Je prends seulement une gorgé de Coca pour rompre la monotonie de ma boisson isotonique dans la poche à eau.

Chacun sa route…
Neuvième kilomètre, c’est là que les routes se séparent. A droite le 35 km et pour nous à gauche pour un retour sur la ville de Sens. Depuis le début, j’ai ma caméra à la main, filmant à la volé ou m’arrêtant pour immortaliser les paysages « icaunais ». Nous abordons la dernière difficulté, une côte assassine en « single track » qui paraît interminable. A mi parcours, nous découvrons un panorama extraordinaire sur la ville de Sens avec en premier plan le fleuve Yonne. Je m’arrête pour filmer cette vue. Une concurrente arrive à ma hauteur et me lance un « salut Jean-Pierre Run Run » ! Toujours sympa, de rencontrer des lecteurs, même dans ces conditions. Nous terminons l’ascension ensemble, quand un bénévole lui annonce qu’elle est la première féminine. Cela a sur Christelle un effet « booster » et la voilà qui entame les deux derniers kilomètre sur un petit nuage. Je décide de rester avec elle pour immortaliser cette arrivée triomphale.

La clameur de la foule
Nous voilà en périphérie de la ville et nous filons sur le parc des sports qui est le lieu d’accueil de l’arrivée. J’entend la voie familière d’Harry Bignon et aperçois au loin mes fils venues à ma rencontre. Nous franchirons tous ensemble le portique, sous les bravos pour Christelle et sous le sourire de ma femme et des enfants pour moi !

Conclusion
Une belle course qui gagnerait à être déplacé en centre ville pour bénéficier de plus de public avec pourquoi pas une arrivé sur le parvis de la Cathédrale ? A l’arrivée, un buffet correct attend les concurrents. Pour les plus fatigués, des kinés et Ostéos seront aux petits soins. Petit bémols pour moi, pour obtenir la puce nécessaire au chronométrage il fallait lors du retrait des dossards donner une pièce d’identité et quel cirque pour la récupérer ! L’organisation doit impérativement régler ce problème pour des raisons de fluidité. Cela ne gâche en rien la beauté de la course, et nous serons à coup sur, au départ de la prochaine édition.

Marcel Zamora : Tous les rêves sont possibles…

Marcel Zamora, Run_Reporter_Run

Le catalan a réussi à se faire une place parmi les légendes du triathlon. Ses cinq victoires à l’IronMan de Nice et les trois à l’EmbrunMan ont fait de lui un « chouchou » du public français. Nous apprendrons durant ce livre écrit à la première personne que ces résultats ne sont là, le fait du hasard ou de la chance, mais d’un travail acharné et méticuleux.

Il a tenté, dans ce livre, de mettre tout ce que le triathlon lui a offert comme émotions : plaisir et souffrance. L’une étant indissociable de l’autre. Le fil conducteur du livre est un IronMan imaginaire dans lequel sont condensées ses sept participations à l’épreuve nicoises. Il nous livrera aux fils des pages, ses pensés les plus intimes, profitant de l’exercice pour dire des choses qu’il n’avait jamais dites à personne. Ce livre est donc le reflet de sa vie de triathlète mais aussi d’homme. Nous apprendrons ses entrainements, ses amours, sa famille…

Le petit Marcel démarre sa carrière sportive à Barcelone. A l’âge de neuf ans, il pratique assidument l’athlétisme, ce qui fera de lui quelques années plus tard l’un des meilleurs marathoniens sur IronMan. Pour info, il a un record sur marathon « sec » comme disent les triathlètes, à 2h 25′ réalisé au marathon de Paris.

Pour ses onze ans, il reçoit un VTT qui lui permettra de suivre son frère Pau et ainsi de développer des qualités naturelles qui le mèneront plus tard au triple effort. Il s’en est fallu de peu pour qu’il reste sur Duathlon, tant la natation le rebutait. C’est à l’âge de 17 ans qu’il entre au fameux Club Natatio Montjuic et découvrira le triathlon. Le début de l’histoire commence…

Au fil des années, sa puissance s’est développée et a fait de lui un très bon cycliste et un exellent coureur. Ces trois expériences à la Mecque du triathlon Hawaii, ne seront pas des succès; Le parcours vélo n’est pas à sa convenance, car jugé trop plat. Et comble pour un méditérannéen, il ne supporte pas la grosse chaleur d’Energy Lab. Ce sera donc essentiellement en France que la légende s’écrira.

Ma critique
Je trouve le mode de narration intéressant, mais pas toujours maitrisé. Ces constants aller-retours nous perdent parfois. Il y a beaucoup de choses similaire, notamment entre le début et la fin du livre. Au final, un livre facile à lire, qui permet d’être dans la peau de Marcel Zamora durant les Huit heures que durent un IronMan à Nice. A réserver aux fans de triathlon et de l’espagnol.

Plus d’infos : http://www.ed-amphora.fr/fr/product/sports-d-endurance-553/tous-les-reves-sont-possibles-10438

Réf : A860
Auteur(s) : Marcel ZAMORA
ISBN : 9782851808608
EAN13 : 9782851808608
Prix : 14,95 € TTC
Site de Marcel Zamora : http://www.marcelzamora.com/

Vidéo motivation : Best running motivation

Une succession de d’images fortes en émotions. Nous y trouvons de la piste, du marathon et même… du vélo avec Lance Amstrong. Difficle de ne pas sortir courir après avoir visionné ça !

Vidéo motivation : Inspirational Running

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Voilà un petit clip empruntant à différentes marques le meilleur du running, vous reconnaitrez aisément Emmanuel Gault et Killian Jornet. Dans les 3 minutes 30 que dure le film des champions mais aussi des anonymes qui se dépassent et nous donnent envie de sortir courir…

Ironman Triathlon Motivation : le best of

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C’est en regardant ce petit film que j’ai décidé de vous proposer chaque mercredi une vidéo « motivation ». Les images sont exotiques et fortes, bref, elles font rêver !

Alors quand le temps ou l’humeur sont maussade, une petite vidéo « motivation » et tous dehors !

J’attends vos propositions de film à run.reporter.run@gmail.com

Bonne motivation

10 km du 14e : première course de l’année !

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Il est des habitudes dont on a du mal à se défaire. Le vendredi, c’est poisson, à Pâques les cloches en chocolat, en janvier… les 10 km du 14e à Paris !

Cela fait maintenant de nombreuses années que je suis installé à Paris dans ce beau quartier d’Alésia. Le parcourir en empruntant les petites rues qui gravitent autour de la Tour Montparnasse sont une belle façon de découverte. Je me souviens il n’y a pas si longtemps encore, nous arrivions le dimanche matin et pour quelques euros nous achetions notre dossard. Désormais, tout se passe par internet et trois semaines avant la date, l’épreuve affiche complet. Preuve que le running est devenu un sport à la mode.

Un bon test
La seconde quinzaine de janvier est un bon indicateur d’état de forme. Il y a ceux qui sont en « pleine bourre » entre les départementaux et les régionaux de cross. Ceux qui commencent leur préparation marathon de Paris et qui viennent chercher un peu de vitesse avant d’avaler les nombreux kilomètres nécessaires. Je suis dans la seconde option.

Cette année encore, j’irai chercher de l’aide extérieure à mon club pour la préparation marathon de Paris. Après Anne Valéro l’an passé, c’est Jean Delatour entraîneur Xrun qui aura la lourde tache de m’emmener tout proche des 3 heures. Notre collaboration débutera au lendemain de la course du 14e. Ayant passé un test VMA le samedi, j’avais pour recommandation de ne pas trop forcer le dimanche. C’est donc avec pour instruction de courir au cardio que je participe à cette course.

Le rendez-vous des amis
La course est l’occasion de retrouver les amis et de souhaiter une bonne année. Chacun y va de son état de forme et de ses objectifs. La température de cette édition est idéale, ce sera donc short et tee-shirt technique à manche longue. Nous procédons à un échauffement commun où nous en profitons pour donner les dernières recommandations à ceux qui découvrent l’épreuve.

Dans le sas
L’organisation est à l’ancienne. Un enclot qui se remplit par l’arrière, il faut donc arriver de bonne heure pour espérer être devant. Devant, une partie des places sont squattées par des personnes qui courent en 1h et qui gêneront tout le peloton ensuite. Nous arrivons à nous faufiler au 5e rang, ce qui frise l’exploit. Coup de pistolet, cela part très vite ! Je suis dans les premiers hectomètres a près de 16 km/h, je dois ralentir sous peine de surchauffe. Je passe le premier kilomètre en 4’ 02’’ ce qui est honorable mais encore un peu vite. Je dois rester dans une tranche cardiaque de 150 à 155 pulsations. Ce sera donc une vitesse de 4’ 15’’ qui sera adéquate. A partir de se moment là, plus de bagarre, je cale ma foulée et profite de chaque instant.

Deuxième tour
La particularité de cette course, réside dans ces deux boucles. Je sais que ma femme et mon fils Quentin m’attendent à l’angle de la Bibliothèque. Un endroit stratégique, car cela se situe au sommet du long faux plat montant. Un sourire, une tape dans la main et c’est reparti pour un tour. Le deuxième tour quand vous êtes bien, se déroule sans accroc, car vous connaissez déjà et vous êtes en confiance. Par contre, quand vous êtes mal, vous savez aussi le chemin et surtout les difficultés qu’il reste à parcourir et dans ce là, un long chemin de croix commence. Dans mon cas, les kilomètres s’enchaînent au même tempo, je cours relâché, je suis bien. Dernier virage, reste le tour du square et ce sera l’arrivée. Mon fils m’attend pour faire le sprint final. Nous courons côte à côte dans la clameur de la foule.

Verdict
Le portique est franchi, je tape sur mon chrono et vérifie le temps. Verdict : 42’ 24’’, cela fait un peu plus de 14 km/h de moyenne. Ce n’est pas mal pour une reprise, le chemin est encore long jusqu’au 6 avril, date du marathon de Paris. Notre groupe se retrouve, chacun échange sur sa course. Notre héro du jour sera Julien avec un record à 37’ 30’’ ce qui est une belle performance. Il est temps de rentrer et de reprendre une vie normale…